1.
Spécialt Frapper d'une peine, faire subir une punition à (qqn), par un jugement. Déclarer (un malade) incurable dans une maladie mortelle. Obliger (à une chose pénible). Condamner un coupable. On l'a condamné à payer une amende, à une lourde peine. Condamner aux dépens, à la détention, anciennt, à la déportation, aux travaux forcés; condamner à mort. Condamner à l'enfer. Ce témoignage condamne l'accusé. Il n'y a plus d'espoir, les médecins l'ont condamné Condamner à une besogne. L'état de nos finances nous condamne à l'austérité. Être condamné à l'inaction, à rester chez soi.
2.
Interdire ou empêcher formellement (qqch.). La loi française condamne la bigamie.
3.
(Vieilli) Faire en sorte qu'on n'utilise pas (un lieu, un passage). Condamner une porte, une voie, une pièce. Condamner sa porte : refuser de recevoir qui que ce soit.
4.
Blâmer* avec rigueur. Je ne le condamne pas, ce n'est pas sa faute. Condamner un abus. L'Académie condamne ce mot.
1.
Déclarer quelqu’un, par décision de justice, coupable d'un délit ou d'un crime et lui infliger la peine correspondante.
2.
Blâmer, critiquer, désapprouver, rejeter.
3.
Obliger.
4.
Déclarer que quelqu’un est atteint d’une maladie mortelle.
5.
Fermer une porte, une fenêtre, de telle sorte qu’elle ne puisse plus s’ouvrir ; en empêcher, en interdire l’usage.