1.
Trans. dir. Littér. Être dans l'incertitude de (la réalité d'un fait, la vérité d'une assertion). Douter de la réalité de qqch. Douter de l'authenticité d'une nouvelle. Douter du succès. J'en doute fort. N'en doutez pas : soyez-en certain. À n'en pas douter : sans aucun doute. Douter de (et inf.). Il ne doute pas d'y parvenir. Je doute fort qu'il vous reçoive. Ne pas douter que… (avec subj. si la chose est très peu probable). Je ne doute pas qu'il est sincère, qu'il (ne) soit sincère. Je ne doute pas qu'il accepterait, si j'insistais.
2.
Absolt Douter de : mettre en doute (des croyances fondamentales considérées comme des vérités).
3.
Vx Hésiter. Ne douter de rien : n'hésiter devant aucun obstacle, aller de l'avant, hardiment, sans tenir compte des difficultés. Il ne doute de rien : il fait preuve d'une audace insolente, il croit que tout lui est possible, permis (cf. Avoir un sacré culot, un sacré toupet).
4.
Douter de qqn, de sa parole, de sa sincérité, de son honnêteté. Douter de soi : ne pas être sûr de ses possibilités, de ses sentiments.
5.
V. pron. Considérer comme tout à fait probable (ce dont on n'a pas connaissance). Vous doutiez-vous de cela ? Ils se sont doutés de qqch. Je ne me doutais de rien. Il est très mécontent, je m'en doute; je m'en doute un peu; je ne m'en serais jamais douté. Ah ça ! je m'en doutais ! j'avais prévu la situation.
1.
Être dans l’incertitude, n’être pas sûr.
2.
Être troublé dans sa foi, la mettre en cause, en parlant des dogmes religieux, des opinions philosophiques.
3.
Hésiter, balancer.
4.
Imaginer, penser, croire.
5.
Croire sur quelque apparence, conjecturer, soupçonner.