1.
Adj. Par compar. Personne qui n'est pas de condition libre, qui est sous la puissance absolue d'un maître, soit du fait de sa naissance, soit par capture à la guerre, vente, condamnation. Le maître et l'esclave. Esclaves de l'Antiquité grecque, latine. Esclave par la guerre Acheter, vendre; délivrer, racheter des esclaves. Être vendu comme esclave. Affranchissement* des esclaves esclave affranchi. Le commerce, le trafic des esclaves. Le marché aux esclaves. Marchand d'esclaves noirs. Esclave fugitif Esclave à Sparte. Esclave grec au service d'un temple. Esclaves chrétiens capturés par les Barbaresques. Femmes esclaves de l'Orient. Être traité en esclave, comme un esclave.
2.
Adj. Personne soumise à un pouvoir tyrannique. Peuple esclave.
3.
Spécialt Personne qui se soumet servilement aux volontés de qqn. Personne qui, par amour, se met entièrement dans la dépendance de l'être aimé. Le courtisan est un esclave. Une âme d'esclave, vile et basse. Il refuse d'être votre esclave. Il est devenu l'esclave de cette femme. Mère esclave de ses enfants.
4.
Adj. Inform. Personne soumise à qqch. Se dit d'un dispositif entièrement dépendant du fonctionnement d'un autre (opposé à maître). Il est l'esclave de ses habitudes. Être l'esclave de son devoir. (Être) esclave de… : se laisser dominer, asservir par (qqch., qqn). Il est esclave de ses besoins, de ses habitudes, de la drogue. Bascule, ordinateur esclave.
1.
Celui ou celle qui par sa naissance ou par sa capture n’est pas de condition libre ou que la violence a mis sous la puissance absolue d’un maître.
2.
Prolétaire opprimé et exploité.
3.
Ceux qui par flatterie, par intérêt, se mettent dans la dépendance de quelqu’un et suivent aveuglément ses volontés.
4.
Élément vers lequel on synchronise, par opposition au ''maître''.
5.
Langue amérindienne de la famille dénée.
6.
Soumis, servile.
7.
Attaché.