1.
Prov. Le fait d'espérer, d'attendre (qqch.) avec confiance. Occasion d'espérer. L'espoir d'une réussite, de réussir. J'ai le ferme espoir qu'il réussira. Il y a peu d'espoir qu'il vienne. J'ai bon espoir. Fol espoir, déraisonnable. Caresser un espoir. Faire naître, susciter, encourager un espoir. Mettre tout son espoir dans un projet. Conserver, garder un espoir. Tous les espoirs sont permis. Réaliser ses espoirs. J'étais venu dans (avec) l'espoir de vous voir. C'est sans espoir : il n'y a aucune amélioration à espérer, c'est désespéré. Il n'y a plus d'espoir : le malade va mourir. L'espoir fait vivre (souvent iron.). Vous êtes mon dernier espoir, vous allez m'aider.
2.
Sentiment qui porte à espérer. Être plein d'espoir. Aimer sans espoir. Lueur, rayon d'espoir.
3.
Par ext. L'objet d'un espoir. La jeunesse est l'espoir du pays.
4.
Personne sur qui on fonde de grands espoirs dans tel ou tel domaine. En athlétisme, Jeune sportif appartenant à la catégorie d'âge comprise entre junior et senior. X, espoir du tennis français. La coupe des espoirs.
1.
Fait d’espérer. — Pour ce sens, ce mot est rare au pluriel ; on le dit pourtant quelquefois dans la poésie et dans le style soutenu.
2.
La chose espérée.
3.
Personne en laquelle on espère.