1.
Par ext. Exprimer une sensation intense, souffrance, plaisir, d'une voix plaintive et par des sons inarticulés. Manifester sa douleur, son infortune, par des plaintes. Gémir de douleur, de plaisir. Voix qui gémit et pleure. Cesse de gémir.
2.
Faire entendre un cri, un chant plaintif. Le ramier gémit.
3.
(Choses) Émettre un son prolongé et plaintif. Le vent gémit dans les arbres.
4.
Fig. Éprouver des tourments; être accablé, opprimé. Gémir sous l'oppression, la tyrannie.
5.
Trans. Littér. Faire entendre en gémissant. Gémir une plainte. Elle gémit qu'elle a mal aux pieds.
1.
Exprimer sa souffrance d’une voix plaintive et non articulée.
2.
Se plaindre sous l’excitation de la tyrannie, de l’injustice, du malheur, etc.
3.
Pousser un cri languissant et plaintif, en parlant de certains oiseaux.
4.
Faire entendre quelque bruit, quelque murmure, en parlant de choses inanimées.
5.
Se dit des choses qui s’affaissent bruyamment sous le poids, sous la pression d’une autre, ou que l’on suppose ne pouvoir la soutenir qu’avec effort.
6.
Par plaisanterie, ''Faire '''gémir''' la presse'' : Faire beaucoup imprimer. Se dit surtout des écrivains qui sont plus remarquables par leur fécondité que par leur talent.