1.
Déshonneur humiliant. Essuyer la honte d'un affront, d'un démenti, d'une insulte À la honte de (qqn), en lui infligeant, en lui faisant souffrir un déshonneur. À ma grande honte. Être la honte, faire la honte de sa famille. C'est une honte ! Quelle honte ! c'est une chose honteuse. Quelle honte de voir ça ! Il n'y a pas de honte à ça. Il n'y a pas de honte à avoir. Honte à celui, à ceux qui : que le déshonneur soit sur lui, sur eux.
2.
Fam. Sentiment pénible de son infériorité, de son indignité ou de son abaissement dans l'opinion des autres (sentiment du déshonneur). Le rouge de la honte. Mourir de honte. Il a honte de sa conduite, de ce qu'il a fait. Avoir honte de ses origines, de ses parents. Tu devrais avoir honte ! Il ne faut pas (en) avoir honte. J'ai la honte. C'est la honte.
3.
Faire à qqn des remontrances, des reproches destinés à lui inspirer de la honte, de la confusion. Inspirer de la honte à qqn en lui donnant conscience de son infériorité. Tu me fais honte.
4.
Vx Il en sera pour sa courte honte.
5.
Fausse honte : scrupule excessif à propos de qqch. qui n'est pas blâmable.
6.
Sentiment de gêne éprouvé par scrupule de conscience, timidité, modestie, crainte du ridicule, etc. Étaler son luxe sans honte.
1.
Déshonneur, opprobre, humiliation (ce qui est le sens étymologique et ancien).
2.
Ce qui ne convient pas, ce qui est messéant.
3.
Se dit aussi au pluriel (Voltaire a condamné cet emploi ; mais, outre les autorités, la raison et l’usage n'empêchent pas d’employer ce mot abstrait au pluriel).
4.
Sentiment pénible qu’excite dans l’âme la pensée ou la crainte du déshonneur; ou la conscience d’une faute commise et la confusion, le trouble qu’on en ressent.
5.
Dans le langage biblique, les parties que l’on doit cacher.