1.
Prov. Tenir (une offense) pour non avenue, ne pas en garder de ressentiment, renoncer à en tirer vengeance. Pardonner les péchés. Faute avouée est à moitié pardonnée. Je ne me le pardonnerai jamais. Elles se sont tout pardonné. Il cherche à se faire pardonner. Le roi lui pardonna. Vous êtes pardonné. Dieu me pardonne ! pour atténuer une déclaration surprenante. Il pardonne facilement difficilement
2.
Spécialt Juger avec indulgence, en trouvant des excuses, en minimisant la faute. Accepter sans dépit, sans jalousie. Pardonnez ma franchise.
3.
Fam. Épargner. C'est une maladie qui ne pardonne pas, mortelle. Une erreur qui ne pardonne pas, irréparable.
4.
Pardonnez-moi cette irruption chez vous. Pardonnez-moi cette expression. Pardonnez-moi de vous déranger, si je vous dérange. Pardonnez-moi, mais je crois que…
1.
Accorder le pardon d’une faute commise, ne garder aucun ressentiment d’une injure reçue. — En ce sens il a toujours le nom de la chose pour complément direct et le nom de la personne pour complément indirect avec la préposition.
2.
Excuser, supporter, tolérer.
3.
Voir sans chagrin, sans dépit, sans jalousie.
4.
''Avec la préposition ''à'''.
5.
S’emploie souvent comme un terme de civilité.
6.
Excepter, épargner. — En ce sens, il ne s’emploie guère qu’avec la particule négative.
7.
Faire grâce.