1.
Dr. Mettre à part, dans un contrat, (un droit qu'on pourra invoquer plus tard). Attribuer par avance à qqn. Clause réservant au donateur la faculté de révocation.
2.
Cour. Attribuer, destiner exclusivement ou spécialement à qqn. On vous a réservé ce bureau, cette place. Se réserver le droit, la faculté, la possibilité de…
3.
Pronom. S'abstenir d'utiliser immédiatement (ce qu'on veut garder* pour une meilleure occasion). Réserver le meilleur pour la fin (cf. Garder* pour la bonne bouche). Se réserver de : conserver pour l'avenir la possibilité de (faire qqch.). Réserver l'avenir : garder sa liberté d'action pour l'avenir (cf. Ménager* l'avenir).
4.
Spécialt Mettre à part, mettre de côté pour qqn. Faire mettre à part (ce qu'on veut trouver disponible). Pouvez-vous me réserver deux mètres de cette étoffe ? L'agence de voyages réservera votre billet Réserver des places dans un train. Réserver une table dans un restaurant.
5.
(Abstrait) Destiner (qqch. à qqn). Être destiné à procurer, à donner; faire que (qqch.) arrive à qqn. Le sort qui nous est réservé. Il lui était réservé de mourir jeune. Les peines que la loi réserve aux criminels. Réserver un bon accueil à qqn.
6.
Laisser en blanc, intactes (certaines parties d'une œuvre graphique). Réserver les lumières dans une aquarelle.
7.
v. pron. (réfl.) Vieilli Ne pas s'engager, afin de rester disponible (pour autre chose). Rester vierge. Ne pas employer toutes ses forces dès le début d'une compétition sportive. Ne pas manger ou manger peu pour garder de l'appétit (pour un plat, un repas). Je n'ai pas accepté ces offres, je préfère me réserver pour une meilleure occasion. Elle se réserve pour son époux.
1.
Garder, retenir quelque chose d’un tout, une chose entre plusieurs autres.
2.
Garder une chose pour un autre temps, pour un autre usage, la ménager pour une autre occasion.
3.
Destiner.
4.
Mettre de côté.
5.
S’engager à l’avance à utiliser une ressource.
6.
Conservé sur pied.