1.
Pronom. (récipr.) Adresser, donner une marque extérieure de reconnaissance et de civilité, de respect, à (qqn). Faire ses compliments, ses civilités à (qqn) par lettre. Saluer qqn en se découvrant, en s'inclinant. Saluer un ami, une femme. Saluer qqn de la voix, d'un geste. Ils se sont salués amicalement. Acteur qui salue le public, qui revient en scène et s'incline devant le public, à la fin d'un spectacle. Je vous salue, Marie… : début d'une prière à la Vierge. Dire deux « Je vous salue, Marie » J'ai bien l'honneur de vous saluer : formule assez sèche pour conclure une lettre, un entretien.
2.
Manifester du respect, de la vénération à (qqch.) par des gestes, des pratiques réglés (cf. Rendre hommage*). Saluer le drapeau. Le prêtre salue le saint sacrement d'une génuflexion.
3.
Fig. Accueillir par des manifestations extérieures. Saluer un acteur, une chanteuse par des applaudissements, des sifflets.
4.
Fig. Saluer qqn comme…, saluer en lui… : honorer, proclamer (qqn) en lui reconnaissant un titre d'estime, de respect, de gloire. Être salué comme un précurseur. La foule qui l'acclamait saluait en lui le libérateur.
1.
Donner à quelqu’un une marque de civilité, de déférence ou de respect, en l’abordant, en le rencontrant, en le quittant.
2.
Donner les marques de respect qu’on doit à de certaines choses. — On le dit particulièrement dans certaines cérémonies.
3.
Donner les marques de civilité, de déférence, de respect qui sont en usage dans les troupes de terre et dans la marine.
4.
Tirer avec ses armes.
5.
Proclamer, nommer par acclamation.