1.
Préposition qui exprime l'absence, le manque, la privation ou l'exclusion. Le suspect a refusé d'être interrogé sans son avocat,
en l'absence de son avocat. Un enfant sans frère ni* sœur,
qui n'a pas de frère, etc. Être sans argent,
et fam. Être sans le sou, sans un. Un document sans indication de date. Chambre d'hôtel à cent euros par jour, sans le petit déjeuner
(cf. Non compris). Sans plus*. Partez, sans cela je me fâche; sans quoi je me fâche. Votre café, avec ou sans sucre ? Parler sans la moindre gêne. Un homme sans aucun scrupule. Sans arrêt. Il pleut sans cesse. Sans conteste. Soyez sans crainte. C'est sans espoir. Tous, toutes, sans exception. Demain, sans faute. Une vis sans fin. Sans doute*. Non sans :
avec. Il y parvint non sans peine, non sans mal. Vous n'êtes pas sans savoir que :
vous n'ignorez pas. Sans mot dire*. Cela va sans
dire*. Partons sans plus attendre. Cela n'est pas sans poser de questions. Elle a travaillé sans qu'il y ait de résultats. Ces choses-là, il faut y croire sans y croire. Il est coupable sans être coupable.
2.
Loc. conj. Ne faites pas cela sans qu'il soit averti. Sans que personne le sache.
3.
Advt, fam. Les jours avec et les jours sans : les jours où tout va bien et ceux où tout va mal (par allus. aux restrictions alimentaires en France de 1940 à 1945, aux jours avec ou sans viande, alcool, etc.).
1.
Préposition marquant l’absence, le manque, l’exclusion d’une personne, d’une chose. — On n’utilise généralement pas d’article indéfini ou partitif. Peut s’accentuer avec ''aucun''.
2.
Elle se place aussi devant un infinitif pour marquer l’absence, le manque d’une manière d’être ou d’agir.