1.
Loc. Remuer avec force, dans un sens puis dans l'autre (et généralement à plusieurs reprises). Les ménagères secouaient leur tapis. Secouer la salade. Secouer le flacon avant de l'ouvrir. Vitres secouées par une explosion. Voiture qui secoue ses passagers. Le bon vin ne doit pas être secoué. Secouer qqn pour le réveiller. Secouer comme un
prunier*.
2.
Fam. (euphémisme) Mouvoir brusquement et à plusieurs reprises (une partie de son corps). Secouer la tête, en signe d'assentiment, de doute. J'en ai rien à secouer, rien à faire (cf. Rien à branler*, rien à foutre*).
3.
Se débarrasser de (qqch.) par des mouvements vifs et répétés. Secouer la poussière, la neige. Elle secoua sa robe pleine de sable. Secouer les
puces* à qqn.
4.
Fig. Secouer le joug. Secouer l'autorité de qqn, l'oppression.
5.
Fig. Ébranler par une commotion physique ou morale; faire impression sur (qqn). Se décider à l'action. Cette maladie, cette opération l'a bien secoué. Secouer qqn, le réprimander, l'inciter à l'action. Secouez-vous, au travail ! Il faudrait un peu te secouer !
1.
Remuer quelque chose fortement et à plusieurs reprises.
2.
Se défaire de quelque chose par un mouvement violent.
3.
S’affranchir de ce qui pèse ; se débarrasser de.
4.
Causer une commotion physique ou morale.
5.
Réprimander.
6.
Posséder charnellement.
7.
Se remuer fortement pour faire tomber quelque chose qui incommode.
8.
Sortir de l’inaction, ne pas s’abandonner au découragement, faire effort.