1.
Loc. prép. Dr. Action d'excepter. Moyen invoqué pour faire écarter une demande judiciaire, pour critiquer la procédure, sans discuter le principe du droit, le fond du débat. Il ne sera fait aucune exception à cette consigne. Faire une exception pour qqn, en faveur de qqn. Faire exception : ne pas être touché par la règle générale. Exception faite de. La circulation est difficile, exception faite du dimanche. Tout le monde sans exception, sans aucune exception. Alléguer, opposer une exception. Exception de prescription, de nullité. Exception dilatoire. Exception péremptoire. Exception d'illégalité, d'incompétence. Les êtres d'exception, uniques, remarquables Tribunal d'exception (opposé à tribunal de droit commun), compétent seulement pour les matières qui lui sont expressément attribuées par une loi. Régime, mesure d'exception; loi d'exception, qui déroge au droit commun à l'égard d'une catégorie de personnes.
2.
Loc. Ce qui est en dehors du général, du commun. Personne, chose qui échappe à la règle générale, qui est unique en son genre. Ce fait est, constitue une exception. Les gouvernements de ce type, les personnes de ce genre sont l'exception, sont rares. À part quelques exceptions, à de rares exceptions près, on peut dire que… (cf. Dans l'ensemble). Une règle grammaticale qui admet des exceptions. Il n'y a pas de règle sans exception : il n'y a pas de règle absolue. L'exception confirme la règle (de l'adage juridique l'exception confirme la règle pour les cas non exceptés) : il n'y aurait pas d'exception s'il n'y avait pas de règle.
1.
Action d’excepter.
2.
Ce qui est excepté.
3.
Moyen de défense, et particulièrement de celui à l’aide desquels on soutient qu’une demande doit être déclarée non recevable.
4.
Interruption de l’exécution normale d'un programme à cause d'une erreur dont la possibilité a été anticipée lors de la conception.