1.
Gramm. Employé pour le conditionnel passé (ex. « Rodrigue, qui l'eût cru ? – Chimène, qui l'eût dit ? » [Corn.]). Plus-que-parfait de l'indicatif : temps corrélatif de l'imparfait (auxiliaire à l'imparfait et participe passé) exprimant généralement une action accomplie et antérieure à une autre action passée (ex. quand il avait dîné, il nous quittait; si j'avais pu, je vous aurais aidé). Plus-que-parfait surcomposé (surtout langue parlée), marquant l'achèvement complet de l'action (ex. « Les pêcheurs avaient eu vite épuisé toute la surprise de l'aventure » [Vercel]). Plus-que-parfait du subjonctif : temps employé surtout dans la langue littéraire (auxiliaire à l'imparfait du subj. et participe passé), exprimant, en subordonnée, l'antériorité par rapport à un fait passé ou une corrélation avec le conditionnel (ex. Il fallait, il faudrait qu'il eût accepté, que nous eussions accepté; nous ne le laissâmes pas partir avant qu'il eût avoué).
1.
Temps d'un verbe à l’indicatif ou au subjonctif qui marque une action passée antérieurement à un autre temps déjà passé.