1.
Loc. fig. Tenture d'ameublement, généralement faite de tapisserie (2o ou 4o); tissu dont elle est faite. Ne pas être invitée à danser, dans un lieu où l'on danse. L'envers de la tapisserie : la réalité cachée derrière une apparence flatteuse (cf. L'envers* du décor, le revers* de la médaille). Faire tapisserie : être le long du mur, sans bouger.
2.
Abusivt Ouvrage d'art en tissu, effectué au métier, dans lequel le dessin résulte de l'armure même et qui est destiné à former des panneaux verticaux; un de ces panneaux. Art de ces ouvrages; ces ouvrages. Tapisserie de haute lice, de basse lice. Carton de tapisserie : œuvre d'art d'après laquelle la tapisserie est exécutée. Tapisseries des Flandres. Tapisseries des Gobelins, de Beauvais, d'Aubusson. La tapisserie de Bayeux est une broderie.
3.
Papier peint tendu sur les murs. La tapisserie se décolle. Refaire la tapisserie d'une pièce.
4.
Ouvrage de dame à l'aiguille, dans lequel on recouvre entièrement un canevas avec des fils de laine, de soie, de coton, suivant le tracé d'un dessin. L'art de fabriquer ces ouvrages. Faire une tapisserie. Une tapisserie au point de croix. Bergères recouvertes de tapisserie. Points de tapisserie. Métier à tapisserie : cadre mobile sur lequel est tendu le canevas.
1.
Ouvrage fait à l’aiguille sur du canevas, avec de la laine, de la soie, etc.
2.
Grand ouvrage fait au métier avec de la laine, de la soie, etc., et servant à revêtir et à orner les murailles d’une salle, d’une chambre, etc.
3.
Étoffe, tissu servant à couvrir et à orner les murailles d’une salle, d’une chambre, etc. On dit plutôt aujourd’hui « tenture ».
4.
Papier coloré ou orné de motifs qu’on utilise pour recouvrir les murs d’une pièce.