1.
Au plur. Peur extrême qui bouleverse, paralyse. Vive angoisse. Terreur affreuse, folle. Terreur panique. Être glacé, muet de terreur. Vivre dans la terreur. Inspirer de la terreur à qqn Une nouvelle qui sème la terreur. La terreur des gendarmes, qu'inspirent les gendarmes. Avoir la terreur d'être assassiné. Vaines, fausses terreurs. Terreurs nocturnes : crises d'angoisse chez l'enfant, entraînant le réveil, mais ne laissant aucun souvenir.
2.
Hist. Peur collective qu'on fait régner dans une population pour briser sa résistance; régime politique fondé sur cette peur, sur l'emploi des mesures d'exception Ensemble des mesures d'exception prises par le gouvernement révolutionnaire depuis la chute des Girondins (juin 1793) jusqu'à celle de Robespierre (27 juillet 1794, 9 Thermidor). Cette période. Gouverner par la terreur. Pendant la Terreur. Terreur blanche : nom donné aux deux périodes de terreur que les royalistes firent régner en France, la première en 1795, la seconde en 1815.
3.
Fam. Être ou chose qui fait régner, qui inspire une grande peur. Individu dangereux qui fait régner la terreur autour de lui. Dans le milieu, il passe pour une terreur. Jouer les terreurs.
1.
Émotion profonde causée dans l’âme par la présence, l’annonce, la peinture d’un grand mal ou d’un grand péril ; épouvante, crainte violente.
2.
Objet de crainte, d’épouvante.
3.
Personnage qui provoque la peur.
4.
Régime politique qui use d’une rigueur impitoyable et inspire une grande crainte.