1.
Par ext. Décision de justice qui condamne une personne à une obligation ou à une peine. Décision de justice qui condamne une chose (et par conséquent son auteur). Fait, décision qui détermine la ruine, la disparition de qqch. Condamnation de l'accusé par les juges. Condamnation pour vol, pour meurtre. Infliger, prononcer une condamnation. Condamnation par contumace*, par défaut*, définitive. Condamnations politiques (bannissement, exil, indignité nationale), condamnation pour crime de guerre. Condamnation religieuse. Condamnation à la détention* perpétuelle, à mort (cf. Arrêt de mort). Aggravation d'une condamnation. Réduire une condamnation (cf. Remise* de peine). Fiche personnelle où sont reportées les condamnations. Condamnation de « Madame Bovary », des « Fleurs du mal » comme contraires aux bonnes mœurs Condamnation du révisionnisme. Cette mesure est la condamnation du petit commerce.
2.
Par ext. Action de blâmer qqn ou qqch. Ce livre est la condamnation du régime actuel.
3.
Fermeture, verrouillage. Condamnation automatique des portes d'une voiture.
1.
Action de condamner ; jugement qui condamne, ou par lequel on est condamné.
2.
''Passer '''condamnation''''' : Consentir que la partie adverse obtienne jugement à son avantage.
3.
''Accepter, subir '''condamnation''''' : Subir, sans interjeter appel, la peine à laquelle on a été condamné.
4.
Pour signifier que quelqu’un ou quelque chose est digne de blâme.
5.
Chose même à laquelle on est condamné, comme une somme d’argent, des dommages et intérêts.