1.
Rare Qualité de ce qui est doux au goût. La douceur d'un fruit, du miel. Offrir des douceurs à un enfant.
2.
Par anal. Qualité de ce qui procure aux sens un plaisir délicat. Douceur d'une musique, d'un parfum, d'une teinte. La douceur du velours. Douceur de la peau. La douceur de la température, du climat.
3.
Loc. adv. ou adj. Qualité d'un mouvement progressif et aisé, de ce qui fonctionne sans heurt ni bruit. Douceur d'un démarrage, d'un mécanisme, d'un moteur. Faire qqch. avec douceur. Voiture qui démarre en douceur. Réveiller qqn en douceur. Atterrir en douceur. Rasage en douceur.
4.
Impression douce, plaisir modéré et calme. La douceur de (et inf.) : l'agrément qu'il y a à… Douceur de vivre.
5.
Prov. Qualité morale qui porte à ne pas heurter autrui de front, à être patient, conciliant, affectueux. Douceur de caractère. Douceur angélique. C'est la douceur même. Douceur excessive. Douceur qui dissimule une grande fermeté (cf. Une main* de fer dans un gant de velours). Employer la douceur. Prendre qqn par la douceur, l'amener à faire ce qu'on veut sans le brusquer. Plus fait douceur que violence.
1.
Qualité de ce qui est doux ; la chose même qui a cette qualité. — S’emploie au propre et au figuré.
2.
Les friandises propres à flatter le goût.
3.
Choses morales qui flattent l’âme, l’esprit, comme les substances douces flattent le goût.
4.
Façon d’agir douce et éloignée de toute sorte de violence.
5.
Paroles aimables et particulièrement des paroles galantes qu’un individu adresse à un autre individu pour tâcher de lui plaire, de s’en faire aimer.
6.
Température agréable, chaleur modérée.